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Un parcours atypique pour un communicateur-né !
Double lauréat de la Fondation de l’Ordre des ingénieurs du Québec (Bourse de la Relève en 2020 et Prix universitaire du Mérite en 2022), Ilrick Duhamel se démarque de multiples façons depuis une bonne décennie déjà. Portrait d’un étudiant en génie qui communique à fond ses passions.
Récipiendaire de rien de moins que 13 prix et distinctions depuis 2012, Ilrick Duhamel complète actuellement des études de troisième cycle à Polytechnique Montréal. Ses sujets de prédilection ? À la maîtrise, l’étudiant en génie industriel s’est penché sur l’importance des compétences tirées des sciences humaines et sociales dans la pratique du génie. Au doctorat, il s’intéresse aux comportements écoresponsables sur les chantiers de construction.
L’an dernier, en plus d’un Prix universitaire du Mérite FOIQ (qui implique qu’Ilrick ait été choisi par un jury de Polytechnique Montréal comme étant le candidat à ce prix le plus prometteur de sa faculté au 2e cycle), le jeune homme a aussi remporté la Bourse Fernand-Seguin, décernée par l’Association des communicateurs scientifiques du Québec. Cette bourse permet de former une relève en journalisme scientifique. Depuis, en parallèle à ses études en génie, Ilrick exerce le métier de journaliste scientifique pour les émissions Découverte, Feu vert et Le 15-18 à Radio Canada.
« Mon passage au secteur collégial a été décisif, lance d’emblée Ilrick ». Deux projets furent de grands déclencheurs pendant les trois années qu’il mit à compléter son diplôme d’études collégiales au Cégep Garneau. D’abord, la mise sur pied d’un atelier vélo, la jeune Coop Roue Libre, qui lui a permis d’acquérir certaines notions de gestion d’inventaire (d’où son penchant pour le génie industriel), puis son implication comme entraîneur-bénévole au sein du Club d’athlétisme de Québec, qui lui a donné l’opportunité de développer, entre autres, de solides aptitudes en communication.
La reconnaissance : un processus porteur de confiance
Pour cet étudiant au futur plus que prometteur, préparer puis déposer sa candidature pour une bourse ou un prix est un exercice qui permet de bâtir de la confiance en soi. « Le processus est important. Tu ne les gagneras pas toutes, mais chaque demande te fera grandir », estime Ilrick, qui est aussi double lauréat de Forces Avenir (il a reçu le prix Étudiant engagé par excellence au niveau collégial en 2015, puis le Prix personnalité 2e et 3e cycles au niveau universitaire, en 2022). Son arrivée en journalisme, Ilrick estime la devoir aux habiletés de communicateur que ses diverses implications lui ont permis d’acquérir. « L’implication a toujours été pour moi une façon de découvrir ce que je voulais faire dans la vie. Elle m’a aussi permis de développer un réseau de contacts important ».
Le titre Ing., un héritage
« Pour moi, l’ingénieur a et aura toujours un rôle social important. Il ne sera jamais déconnecté de la société ». C’est pourquoi, bien que le vent semble souffler fort du côté du journalisme scientifique, Ilrick tient à compléter son doctorat, et à obtenir et maintenir son titre d’ingénieur.
« Comme pour le journaliste, le devoir de l’ingénieur est de partager des connaissances, d’en faire profiter les gens. Dans un cas comme dans l’autre, j’ai le devoir d’illustrer par l’exemple, un devoir de rigueur et de crédibilité. Il s’agit de se mériter la confiance du public; cette mission se retrouve tant en ingénierie qu’en journalisme ».
Parlant d’héritage, Ilrick Duhamel se retrouvera aux côtés de Sophia Roy, lauréate d’une Bourse de la Relève FOIQ en 2020 et de la bourse de l’Ordre de la rose blanche de Polytechnique Montréal en 2022. Tous deux sont en effet impliqués dans un nouveau projet, Poly ODD, rendu possible grâce à l’appui financier de Regards – ODD, le nouveau programme de communication scientifique des Fonds de recherche du Québec (FRQ). Ce projet vise à mobiliser la relève en ingénierie sur l’importance de l’atteinte des objectifs de développement durable au Québec.
Un message aux génies de demain
Aux jeunes qui envisagent des études en génie, Ilrick lance le message suivant : « Ils ont tout intérêt à s’impliquer dans différents projets, que ce soit à l’école ou bien dans leur communauté, pour explorer les différentes facettes de l’ingénierie. « Le génie, c’est au quotidien que ça se vit. Ça peut être aussi simple que de mettre en place un système pour classer des briques Lego dans son sous-sol (un clin d’œil au génie industriel) ! Les camps de sciences et de robotique sont aussi de bonnes avenues pour tester et développer une passion. L’important, c’est d’expérimenter ce que le génie permet d’accomplir ».
Avec un parcours à la fois prestigieux, différent et attrayant, nous croyons fermement que nous n’avons pas fini d’entendre parler d’Ilrick Duhamel dans les prochaines années. Nous serons nombreux à suivre son parcours avec grand intérêt.